3 choses qui vous empêchent de trouver votre vocation professionnelle

Cela fait plusieurs années que vous savez que vous n’êtes pas dans le bon domaine. Cette entreprise, ce bureau, ces collègues, ces tâches répétitives, ne parlons même pas de ce salaire qui n’est pas à la hauteur du travail acharné (ou pas) que vous produisez… Mais voilà, partir, oui, mais où ? Et si le nouveau job s’avérait être pire que celui-ci ?

Autant de questionnements qui bouillonnent à l’intérieur de vous et auxquels nous allons répondre dans cet article.

Tout d’abord, faisons les présentations.

Je commence. 

Je suis Holyvia, rédactrice en chef de ce blog et fondatrice de Joseph Academy. Ancienne cadre dans l’informatique, j’ai effectué une reconversion professionnelle et je suis désormais Directrice d'un centre de formation en Entrepreneuriat et Leadership. Je ferai un article dédié à ma reconversion, mais pour l’heure ces quelques informations peuvent vous aider à cerner mon profil.

A votre tour, je vous laisse vous présenter dans les commentaires en fin d’article 😉

Revenons à nos moutons. Nous étions en train de parler de la découverte de votre vocation professionnelle.

Voici la première chose qui se tient sur le chemin de votre reconversion professionnelle

Faire un choix de carrière ou d’orientation professionnelle n’est pas chose facile. Le dilemme qui s’installe entre suivre sa passion et suivre sa raison vient souvent perturber les émotions des plus sensibles. Par facilité, on s’attend à ce que quelqu’un d’autre que nous tranche sur la question… C’est bien là le problème…

Vous vous attendez à ce que la « révélation » vienne de l’extérieur, parce que inconsciemment vous ne vous faites pas assez confiance pour prendre cette décision.

La vocation professionnelle est davantage au sujet de qui vous êtes plutôt que ce que vous faites. Votre activité doit être un mix de vos dons, compétences et de vos aspirations.

Vos dons, sont les choses que vous faites très bien, que vous pouvez faire sur une longue période de temps sans vous fatiguer. Ce ne sont pas des choses que vous avez apprises dans une formation, ils viennent de l’intérieur de vous. Un don est inné.

Vos compétences sont des choses que vous avez appris à faire. Une compétence s’acquiert. On ne peut ne pas l’avoir aujourd’hui, mais l’acquérir après une bonne formation et/ou une mise en pratique régulière.

Vos aspirations sont les choses dans lesquelles vous vous projetez dans un futur plus ou moins proche. C’est ce que vous voulez devenir et avoir dans un contexte idéal. C’est ce pour quoi vous vous battez au quotidien et faites des sacrifices.

Toutes ces choses vous sont personnelles et personne ne peut les définir mieux que vous

Comprenez moi bien, je ne dis pas qu’il ne faut pas faire appel à une tierce personne pour nous accompagner dans notre réflexion. J’ai moi-même eu besoin des témoignages de mon entourage pour me guider dans certains de mes choix. 
De plus, dans le cadre de mon activité, j’accompagne les personnes à la découverte de leurs dons afin de définir le mieux possible le business qu’ils souhaitent créer. 
Donc je ne suis absolument pas contre le coaching ou l’accompagnement. Il ne faut juste pas oublier que c’est justement un accompagnement, pas une délégation de responsabilité.

D’ailleurs si vous avez comme projet de créer un business à temps plein ou en parallèle de votre activité principale, vous pouvez réserver une séance avec moi via la page de contact.

Pour illustrer ce premier point avant de passer au suivant, je vais vous relater un échange que j’ai eu avec quelqu’un de mon entourage au sujet de sa reconversion professionnelle.

Annabelle (appelons la comme ça) ne se plaît absolument pas dans son emploi actuel. C’est plutôt un job alimentaire qui paye ses factures et lui permet de vivre décemment. Elle veut changer d’emploi et est en pleine réflexion sur le domaine dans lequel se réorienter. Elle a choisi de se faire accompagner par une association parisienne pour trouver le secteur d’activité qui lui convient le mieux.
Dans sa vie personnelle, Annabelle est passée par beaucoup de situations difficiles dont elle n’est pas complètement remise. Elle a perdu sa pêche d’antan mais arrive tant bien que mal à survivre en espérant des jours plus gais.
Après un « bilan » avec cette association, il lui a été dit que les meilleurs métiers pour elles sont dans le social et l’accompagnement des personnes en difficulté… Ayant déjà échangé plusieurs fois avec Annabelle sur sa vie passée et certaines de ses aspirations, je ne la vois pas du tout mais alors là pas du tout dans ce domaine ! Sauf que pour Annabelle ni une ni deux, si les conseillers de l’association le disent alors ça doit être vrai !
Mon analyse est que la personnalité d’Annabelle a été quelque peu secouée suite aux événements douloureux qu’elle a traversés, et en échangeant avec elle on peut sentir beaucoup de fragilité. En parlant de ses dons, elle ne les connaît pas, ses compétences dans le social, elle n’en a pas vraiment (du coup elle va se former), ses aspirations, elle ne sait pas se projeter dans ce domaine dans les 10 ans à venir.

Et là vous vous dites : « Oui mais pourquoi tu ne l’aides pas à faire un bilan personnel autre qu’académique pour qu’elle puisse discerner ses dons, compétences et aspirations ? »
J’ai bien essayé, mais pour Annabelle, ce que disent les conseillers de cette association c’est comme parole d’Evangile. Et je pense que derrière cet entêtement se cache non seulement la peur de devoir assumer ses propres choix, mais aussi le fait se dire qu’il est impossible qu’une réponse aussi importante se trouve à l’intérieur d’elle et de son histoire…

Après cet exemple, j’espère que vous serez encouragés à vous faire confiance et à commencer à regarder en vous tout en écoutant bien sûr des conseils avisés.

Passons ensuite à la deuxième chose qui vous empêche de trouver votre vocation professionnelle

Dans la grande majorité des cas, la découverte de sa vocation est suivie d’une reconversion professionnelle dans laquelle votre nouveau domaine d’activité n’a rien à voir avec l’ancien.

Il est donc souvent nécessaire de repartir à zéro… et ça, ça fait peur !

La peur de tout recommencer, c’est cela qui vous freine. Du coup lors de vos recherches, vous ciblez uniquement les domaines qui ressemblent fortement à votre domaine actuel, surtout si c’est une activité « de bon standing », tel qu’ingénieur, docteur, juriste, avocat,…

Certains domaines comme la coiffure par exemple sont des activités réglementées et même si vous avez un solide savoir faire dans ce domaine, vous ne pourrez pas exercer légalement sans avoir au moins un CAP Coiffure.

Il s’agit de vous donner les moyens de réussir et d’accomplir ce rêve que vous avez à l’intérieur de vous. Alors si pour cela il faut repartir « sur les bancs de l’école » avec parfois des collègues de classe qui ont l’âge de vos enfants, il faut y aller ! Ayez toujours les yeux fixés sur la vision finale, sur la ligne d’arrivée et dites vous que ça en vaut la peine.

Repartir à zéro ce n’est pas être un zéro… Je sais ce raccourci était facile, mais vous comprenez mon point.

Au fond avouez que c’est surtout le regard des autres qui vous dérange. Car s’il ne s’agissait que de vous, vous n’aurez aucune appréhension. Sauf que lorsque vous pensez qu’il va falloir reprendre vos études ou alors accepter un emploi moins bien payé, vous pensez tout de suite aux remarques de votre mère, de votre conjoint, de votre belle-mère (oui, surtout elle !), de vos collègues de travail…

Le qu’en dira-t-on vous paralyse !

Mais qui souffre dans cet emploi chaque semaine ? Qui a l’impression de se faire exploiter ? Qui redoute de vivre sa retraite avec les regrets amers de ne pas avoir fait le « bon choix » quand il était encore temps ?

Débarrassez-vous de ces peurs et focalisez-vous sur ce que vous savez que vous devez faire. Passé cette période de doute, votre entourage vous remerciera.

C’est bon ? Vous me suivez toujours ?

D’accord c’était juste pour vérifier !

Passons au troisième et dernier point.

La troisième chose qui vous empêche de trouver votre vocation professionnelle

Alors jusque là, en freins à la reconversion professionnelle, on a cité le fait de penser que le « déclic » viendrait forcément de quelqu’un d’autre que nous, puis on a abordé la peur de repartir à zéro principalement à cause du regard des gens envers nous.

Le troisième point que nous allons mettre en évidence est le fait d’aborder le choix de notre vocation comme quelque chose d’uniquement théorique et spirituel sans passer à la pratique.

La phase d’analyse est nécessaire et vous permet non seulement de poser les bases de vos recherches mais également d’éliminer certains domaines qui ne sont évidemment pas pour vous.

Pour confirmer/infirmer un domaine d’activité que vous aviez retenu sur votre liste, il vous faudra PRATIQUER !

Dès lors que vous avez ciblé un domaine, faites tout pour le pratiquer : bénévolat, stage, sidebusiness, emploi… Choisissez le moyen qui vous convient le mieux et pratiquez le régulièrement.
Le but de cette étape est que vous puissiez répondre à la question de savoir si c’est une activité que vous aurez plaisir à faire sur le long terme ou si c’est juste un passe-temps.

La pratique vous permettra également d’évaluer de manière juste vos compétences et de déterminer si une formation complémentaire est nécessaire ou pas avant d’entamer votre reconversion.

Pour illustrer ce point, je vais vous donner un exemple de mon parcours personnel

Je suis quelqu’un d’assez manuel et depuis mon adolescence je pratique la coiffure africaine. J’ai pratiqué pendant de longues années. Je coiffais des personnes à leur domicile et ça me plaisait bien au début. Lorsque j’ai entamé ma réflexion sur ma vocation professionnelle, j’ai fait un stage en salon de coiffure. Le stage avait lieu une fois par semaine et m’a permis de voir toutes les facettes du métier de manière plus professionnelle.

Un jour je me suis demandée, « Est-ce que tu te vois faire ça tous les jours toute ta vie ?  » et la réponse était plus qu’évidente ! J’aimais bien coiffer, mais plus le temps passait, plus ça m’agaçait. Mon « pourquoi » n’était pas assez fort, je ne trouvais pas de sens profond à mon activité, même si les clients étaient contents de moi… Ce n’était pas ma place, et la pratique régulière m’a permis de le confirmer.

Je vous encourage à faire pareil. Un projet peut paraître parfait dans notre imaginaire, il peut faire du sens sur papier, mais c’est la mise en pratique qui va vous permettre de déceler le vrai du faux; le temporaire du pérenne.

Voilà pour les 3 choses auxquelles vous devez faire attention si vous voulez trouver votre voie.

Est-ce que cela vous parle ? Dites-le nous en commentaire et n’oubliez pas de vous présenter, j’ai hâte d’en savoir plus sur vous !

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